[RP] La folie. Analyse et conséquences
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[RP] La folie. Analyse et conséquences
E. Jeu 19 Avr - 22:26
Ennui. Ennui toute la nuit. Par flemme de penser en rime la Bleue reprit son errance à travers les bois. Généralement elle n’aime pas être seule en forêt, c’est trop calme, trop...reposant. Le temps passe, les jours se ressemblent, les soirées aussi et tellement peu de personnes susceptibles de la distraire quelques temps. Déprimant me direz-vous ? C’est bien le cas. Toujours les mêmes discussions futiles, les mêmes incompréhensions. C’est bien la seule à se comprendre correctement !
Rame à la main elle marche tout droit devant, encore persuadée qu’en allant tout droit il est impossible de se perdre pour le retour. Techniquement parlant, elle a raison. Dans les faits, elle va se perdre, mais ça, c’était évident
Pourquoi une promenade à cette heure de la nuit ? Pourquoi pas ? Rester trop longtemps assise lui donne mal aux fesses. Un temps Bobby l’aurait accompagné...mais depuis qu’elle avait malencontreusement écrasé le pauvre escargot il avait tendance à faire la tête. Sont emmerdant ces hommes jvous jure !
Qu’est-ce que..ohhh une rivière ! Petite rivière hein, le genre de court d’eau ou on a pied tout le long. Allez petite devinette, que fait une Bleue qui voit une rivière sur son chemin ? 1- Elle saute par-dessus, 2- Elle construit un passage avec des cailloux, 3- Elle soulève sa...non elle soulève rien, avoir des braies c’est la classe donc elle marche dans l’eau.
Dans sa tête elle sait déjà ce qui va se passer, le suspense ne dure pas plus longtemps, elle avance une botte bleue, se retient de sauter dans l’eau et traverse tranquillement. Enfin tranquillement, délicat euphémisme quand on sait qu’arrivée de l’autre côté, Ella prend appui contre une pierre, que cette saleté de pierre est bien glissante et qu’en trois temps quatre mouvements la voilà à moitié assommée au milieu de la rivière.
L’image pourrait être charmante, une jeune femme qui semble endormie, cheveux flottant librement autour d’un visage à la pâleur naturelle, une chemise adoptant la même attitude, une rame retenue par le bout de ses doigts et une plume...une plume qui commence à se détacher, emportée par le courant. Ella tout simplement.
Désagréable sensation, l’eau est froide à cette saison. Qui ne sait pas qu’Ella a peur du froid ? Elle le fuit avec beaucoup de soin généralement, dur combat quand l’hiver arrive. Mais c’est une autre histoire. Pour le moment il y a seulement deux grands yeux bleus qui se ferment doucement en attendant que le soleil se lève, apportant avec lui une douce chaleur. Ou peut etre que sa rame la sauvera qui sait
Rame à la main elle marche tout droit devant, encore persuadée qu’en allant tout droit il est impossible de se perdre pour le retour. Techniquement parlant, elle a raison. Dans les faits, elle va se perdre, mais ça, c’était évident
Pourquoi une promenade à cette heure de la nuit ? Pourquoi pas ? Rester trop longtemps assise lui donne mal aux fesses. Un temps Bobby l’aurait accompagné...mais depuis qu’elle avait malencontreusement écrasé le pauvre escargot il avait tendance à faire la tête. Sont emmerdant ces hommes jvous jure !
Qu’est-ce que..ohhh une rivière ! Petite rivière hein, le genre de court d’eau ou on a pied tout le long. Allez petite devinette, que fait une Bleue qui voit une rivière sur son chemin ? 1- Elle saute par-dessus, 2- Elle construit un passage avec des cailloux, 3- Elle soulève sa...non elle soulève rien, avoir des braies c’est la classe donc elle marche dans l’eau.
Dans sa tête elle sait déjà ce qui va se passer, le suspense ne dure pas plus longtemps, elle avance une botte bleue, se retient de sauter dans l’eau et traverse tranquillement. Enfin tranquillement, délicat euphémisme quand on sait qu’arrivée de l’autre côté, Ella prend appui contre une pierre, que cette saleté de pierre est bien glissante et qu’en trois temps quatre mouvements la voilà à moitié assommée au milieu de la rivière.
L’image pourrait être charmante, une jeune femme qui semble endormie, cheveux flottant librement autour d’un visage à la pâleur naturelle, une chemise adoptant la même attitude, une rame retenue par le bout de ses doigts et une plume...une plume qui commence à se détacher, emportée par le courant. Ella tout simplement.
Désagréable sensation, l’eau est froide à cette saison. Qui ne sait pas qu’Ella a peur du froid ? Elle le fuit avec beaucoup de soin généralement, dur combat quand l’hiver arrive. Mais c’est une autre histoire. Pour le moment il y a seulement deux grands yeux bleus qui se ferment doucement en attendant que le soleil se lève, apportant avec lui une douce chaleur. Ou peut etre que sa rame la sauvera qui sait
E.- Modératrice des feux: L'Illuminée
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Re: [RP] La folie. Analyse et conséquences
E. Mer 25 Avr - 21:20
Effectivement, ce n’est pas la rame qui l’a sauvée. Effectivement, il n’y avait personne pour l’aider. Effectivement, c’est toujours comme ça.
C’est l’histoire d’une petite Plumée qui ne vit que pour la vengeance. La haine est une passion, une passion dévorante qui grandit jour après jour, cette force qui la fait avancer encore et toujours. Qui pourrait comprendre ce mal qui la ronge ? Qui pourrait la guérir avant qu’il ne soit trop tard ? Personne. Tout simplement parce qu’il est impossible d’aider une personne que l’on ne comprend pas.
Elle ne veut d’ailleurs pas qu’on la comprenne, trop s’approcher d’elle peut être dangereux. Un simple jeu est susceptible de prendre des proportions dramatiques, une légère rancune aussi. Elle n’aime pas la solitude et pourtant...elle est irrémédiablement seule, se faire détester est devenu une priorité pour la rame et sa maîtresse, quelqu’un qui vous déteste ne vous pose pas de question, il ne cherche pas à comprendre. De même que l’amour, la haine rend aveugle et c’est tant mieux.
C’est à partir de là qu’un cercle vicieux s’est installé, une drogue bienfaitrice qui lui fait oublier les problèmes pour un moment. Malheureusement ces fameux problèmes ne sont jamais bien loin : ça recommence. Il est possible de venir en aide à une personne qui ne sait pas nager, quand elle commence à couler il suffit de tendre une main secourable. Si cette même personne se retrouve au fond de l’eau, il n’y a plus rien à faire, tout va se jouer en fonction de la quantité d’air emmagasiné avant le grand plongeon.
Arrêtant là ses digressions mentales la Bleue commença enfin à s’animer et inutile de préciser qu’elle se sentait un peu rouillée. Elle s’assit dans l’eau, écarta son écran de cheveux et regarda autour d’elle encore un peu désorientée. Le jour avait enfin commencé à se lever, il promettait une belle journée ensoleillée…Elle n’aime pas le soleil, il lui brule la peau, et le mélange de couleur pouah le violet ne va a personne !
Attrapant sa rame, Ella pataugea à quatre pattes dans l’eau jusqu’à la rive et se laissa tomber sur le ventre à bout de force. Elle resta allongée là, le nez dans l’herbe et un léger sourire vint même naitre sur son visage. Un sourire ? Un de ses faux sourires généralement suivit d’un « ça va très bien merci et toi ? » qu’elle adopte quand une déprime pointe à nouveau le bout de son nez. Elle aime croire que tout va bien, pour se faire détester il faut être en forme à chaque instant, mais ça ne va plus, plus le temps passe et plus les différents chemins qui autrefois s’offraient à elle s’effacent.
Elle a beau dire qu’il est parfois nécessaire de reculer pour pouvoir à nouveau avancer, elle reste incapable d’appliquer ses propres conseils. C’est difficile de reculer au fond de l’eau.
C’est l’histoire d’une petite Plumée qui ne vit que pour la vengeance. La haine est une passion, une passion dévorante qui grandit jour après jour, cette force qui la fait avancer encore et toujours. Qui pourrait comprendre ce mal qui la ronge ? Qui pourrait la guérir avant qu’il ne soit trop tard ? Personne. Tout simplement parce qu’il est impossible d’aider une personne que l’on ne comprend pas.
Elle ne veut d’ailleurs pas qu’on la comprenne, trop s’approcher d’elle peut être dangereux. Un simple jeu est susceptible de prendre des proportions dramatiques, une légère rancune aussi. Elle n’aime pas la solitude et pourtant...elle est irrémédiablement seule, se faire détester est devenu une priorité pour la rame et sa maîtresse, quelqu’un qui vous déteste ne vous pose pas de question, il ne cherche pas à comprendre. De même que l’amour, la haine rend aveugle et c’est tant mieux.
C’est à partir de là qu’un cercle vicieux s’est installé, une drogue bienfaitrice qui lui fait oublier les problèmes pour un moment. Malheureusement ces fameux problèmes ne sont jamais bien loin : ça recommence. Il est possible de venir en aide à une personne qui ne sait pas nager, quand elle commence à couler il suffit de tendre une main secourable. Si cette même personne se retrouve au fond de l’eau, il n’y a plus rien à faire, tout va se jouer en fonction de la quantité d’air emmagasiné avant le grand plongeon.
Arrêtant là ses digressions mentales la Bleue commença enfin à s’animer et inutile de préciser qu’elle se sentait un peu rouillée. Elle s’assit dans l’eau, écarta son écran de cheveux et regarda autour d’elle encore un peu désorientée. Le jour avait enfin commencé à se lever, il promettait une belle journée ensoleillée…Elle n’aime pas le soleil, il lui brule la peau, et le mélange de couleur pouah le violet ne va a personne !
Attrapant sa rame, Ella pataugea à quatre pattes dans l’eau jusqu’à la rive et se laissa tomber sur le ventre à bout de force. Elle resta allongée là, le nez dans l’herbe et un léger sourire vint même naitre sur son visage. Un sourire ? Un de ses faux sourires généralement suivit d’un « ça va très bien merci et toi ? » qu’elle adopte quand une déprime pointe à nouveau le bout de son nez. Elle aime croire que tout va bien, pour se faire détester il faut être en forme à chaque instant, mais ça ne va plus, plus le temps passe et plus les différents chemins qui autrefois s’offraient à elle s’effacent.
Elle a beau dire qu’il est parfois nécessaire de reculer pour pouvoir à nouveau avancer, elle reste incapable d’appliquer ses propres conseils. C’est difficile de reculer au fond de l’eau.
E.- Modératrice des feux: L'Illuminée
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Re: [RP] La folie. Analyse et conséquences
E. Sam 14 Juil - 22:06
[Quelques mois plus tard, un trou au fond de l’eau : ce qui se cache sous le bleu]
« Même si le Diable parle parfois, Dieu se tait toujours : Le portrait d’Ella Gray »
Une nuit, la nuit où tout a changé pour toi petite Bleue. Tu es devenue une autre, il est pas bien joli le résultat. Regarde ce tableau, regarde le bien, c’est ton futur. Tu sais pas quoi ? Non bien sûr que non tu peux pas savoir mais tu peux deviner. Non toujours pas ? Rha tu fais aucun effort toi non plus ! Le portrait est entré dans ta vie à quel endroit exactement ? Au feu du Destin, voilà t’y es ! Le destin ! Dans quelques mois tout au plus tu deviendras cette ombre au teint blafard, aux yeux vides et ternes, sans vie. C’est pas facile une vie quand même faut bien le reconnaitre mais alors toi j’sais pas trop ce que tu fais mais ça devient drôlement compliqué là.
Mouarf ! Ton crédo ça ! Tu sais y faire c’est certain, te taire pour oublier. C’est ironique non ? Ta peur incompréhensible du silence te pousse à parler de choses particulièrement inutiles au lieu de t’attaquer aux sujets qui fâchent. M’enfin c’est d’accord, n’en parles pas, tu compenseras cette absence de paroles par d’innombrables pensées destructrices. Gnéhéhéhéhéhéhé bien fait pour toi. Elle l’a dit non ? C’est de ta faute. Vient pas pleurnicher maintenant.
Tu étouffes pas de soucis, aisément bof à voir, inventer un plaisir euh…ouais mais non, tu sais même pas à quoi ça ressemble un plaisir ! Tu crois le savoir, parfois tu t’en approches, presque à le toucher d’un bout de doigt. Et tu recules. Va savoir pourquoi ! Enfin si tu sais, mais tu refuses de t’en souvenir. Ou alors tu sais vraiment pas, ce qui serait relativement embêtant c'est certain.
Tu passes à côté de pas mal de choses charmante plumée, et en parlant de plumes c’est quoi cette manie de donner des plumes ? Arrête ça ! Elles peuvent signifier tout ce que tu veux c’pas une plume qui remplacera ce que tu t’abstiendras toujours de dire aux personnes importantes. Puis une plume quoi…un coup de vent et zou y’en a plus.
Au fait, n’y pense même pas. T’arriveras jamais à voler. Vivre, avancer, puis voler. Essaye dans cet ordre, pour commencer.
« Même si le Diable parle parfois, Dieu se tait toujours : Le portrait d’Ella Gray »
Une nuit, la nuit où tout a changé pour toi petite Bleue. Tu es devenue une autre, il est pas bien joli le résultat. Regarde ce tableau, regarde le bien, c’est ton futur. Tu sais pas quoi ? Non bien sûr que non tu peux pas savoir mais tu peux deviner. Non toujours pas ? Rha tu fais aucun effort toi non plus ! Le portrait est entré dans ta vie à quel endroit exactement ? Au feu du Destin, voilà t’y es ! Le destin ! Dans quelques mois tout au plus tu deviendras cette ombre au teint blafard, aux yeux vides et ternes, sans vie. C’est pas facile une vie quand même faut bien le reconnaitre mais alors toi j’sais pas trop ce que tu fais mais ça devient drôlement compliqué là.
« Une chose dont on ne parle pas n'a jamais existé. C'est l'expression seule qui donne la réalité aux choses. »
Mouarf ! Ton crédo ça ! Tu sais y faire c’est certain, te taire pour oublier. C’est ironique non ? Ta peur incompréhensible du silence te pousse à parler de choses particulièrement inutiles au lieu de t’attaquer aux sujets qui fâchent. M’enfin c’est d’accord, n’en parles pas, tu compenseras cette absence de paroles par d’innombrables pensées destructrices. Gnéhéhéhéhéhéhé bien fait pour toi. Elle l’a dit non ? C’est de ta faute. Vient pas pleurnicher maintenant.
« Seuls les faibles mettent des années à s'affranchir d'une émotion. Celui qui est maître de soi peut étouffer un chagrin aussi aisément qu'inventer un plaisir. »
Tu étouffes pas de soucis, aisément bof à voir, inventer un plaisir euh…ouais mais non, tu sais même pas à quoi ça ressemble un plaisir ! Tu crois le savoir, parfois tu t’en approches, presque à le toucher d’un bout de doigt. Et tu recules. Va savoir pourquoi ! Enfin si tu sais, mais tu refuses de t’en souvenir. Ou alors tu sais vraiment pas, ce qui serait relativement embêtant c'est certain.
Tu passes à côté de pas mal de choses charmante plumée, et en parlant de plumes c’est quoi cette manie de donner des plumes ? Arrête ça ! Elles peuvent signifier tout ce que tu veux c’pas une plume qui remplacera ce que tu t’abstiendras toujours de dire aux personnes importantes. Puis une plume quoi…un coup de vent et zou y’en a plus.
Au fait, n’y pense même pas. T’arriveras jamais à voler. Vivre, avancer, puis voler. Essaye dans cet ordre, pour commencer.
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Re: [RP] La folie. Analyse et conséquences
E. Ven 30 Nov - 16:06
[Quelque part, dans la nuit du 26 au 27]
Aujourd'hui je suis morte.
J'ai pas aimé ça. Je ne comprends pas pourquoi ils attendent tous leur tour, c'est complètement stupide. Y'a pas de tunnel de lumière pour nous mener de l'autre coté, pas non plus de grand barbu qui nous attend, rien du tout. Si je me souviens bien l'Obscurité et le Silence furent ceux qui m'accompagnèrent un bout de chemin. J'ai bien essayé de discuter pour faire connaissance pourtant, mais rien à faire ils sont tous deux restés obstinément muet. Ils sont peut-être comme moi finalement...oh tient c'est vrai, j'avais mes cailloux dans la main. J'vais vous les présenter parce que je n'ai rien de mieux à faire pour le moment.
Donc il y a Dagaz, il me semble que c'est bien son petit nom oui, je vais essayer de me souvenir de tous ce qu'on m'a dit sur elle hum...elle raconte que je viens de l'obscurité et qu'elle m'aidera à renaître quand ce sera le moment. Un symbole de renaissance c'est génial! J'me suis sentie encore un peu plus invincible que d'habitude pfeu on voit bien le résultat. Pourtant je suis certaine de ne pas avoir croisé de coq ou de sapins, c'est a coté de ces trucs qu'elle est susceptible de réagir...j'comprends pas.
Tant pis! Au suivant! Donc la suivante c'est un caillou porte bonheur rose. J'en viens à me demander une petite chose...à l'évidence ce n'est pas à moi qu'il a porté chance n'est ce pas? Et si...et si c'est à son porteur initial qu'il avait voulu rendre service hein? Voilà l'explication!
Non c'est pas vrai, une vile petit pierre rose ne peut pas être l'investigatrice de tous mes malheurs, même moi j'suis pas aussi efficace c'est dire. La reine de l'autodestruction destituée? Que dalle oui. J'avais deux petites armes pour me défendre et en face, deux de mes adversaires les plus redoutables. Silence comme a son habitude décide de se taire mais je suis plus forte que lui, je suis toujours plus forte. Qu'il chante avec moi avant de disparaître pour de bon, c'est sa dernière chance. A mesure qu'il recule lentement, admettant dans un même temps ma victoire écrasante je poursuis ma douce mélopée, je ne suis pas la seule à mourir, pas la première et encore moins la dernière mais qui sait, il se pourrait que les autres parviennent à m'entendre. Ils n'auront qu'à se diriger vers ma voix et je les aiderai à repartir, j'en suis surement capable oui. Obscurité quant à lui reste égal à lui même, effrayant et impénétrable, clairement insensible à ma petite chanson. J'peux rien faire contre lui, il est partout...ennemi invisible mais omniprésent, même dans la mort je commence à avoir du mal à respirer. Que voulez vous que je fasse? J'ai nulle part où me cacher cette fois et les larmes qui s’échappent bien malgré moi me répugnent. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour me faire redevenir la petite fille que j'étais il y a des années de ça, une jolie petite fille bleue, pas bien haute, toujours vêtues de jolies robes pour l'aider à apprivoiser les escargots qui croisaient sa route. Alors j'ai rigolé. Nerveusement au début quand j'ai réalisé ce que j'étais devenu, puis un excès d'hilarité incontrôlable est venu se mêler aux larmes quand j'ai enfin compris que j'étais encore la même gamine effrayée par le noir.
C'est à cet instant que le miracle s'est produit, Il a reculé! Il a reculé et je me suis envolée. Je suis repartie d'où je venais, j'en suis certaine puisqu'un bruit assourdissant résonnait de nouveau à mes oreilles. Mieux qu'une rune, la souffrance devenait pour le moment mon symbole de vie.
Aujourd'hui je suis morte.
J'ai pas aimé ça. Je ne comprends pas pourquoi ils attendent tous leur tour, c'est complètement stupide. Y'a pas de tunnel de lumière pour nous mener de l'autre coté, pas non plus de grand barbu qui nous attend, rien du tout. Si je me souviens bien l'Obscurité et le Silence furent ceux qui m'accompagnèrent un bout de chemin. J'ai bien essayé de discuter pour faire connaissance pourtant, mais rien à faire ils sont tous deux restés obstinément muet. Ils sont peut-être comme moi finalement...oh tient c'est vrai, j'avais mes cailloux dans la main. J'vais vous les présenter parce que je n'ai rien de mieux à faire pour le moment.
Donc il y a Dagaz, il me semble que c'est bien son petit nom oui, je vais essayer de me souvenir de tous ce qu'on m'a dit sur elle hum...elle raconte que je viens de l'obscurité et qu'elle m'aidera à renaître quand ce sera le moment. Un symbole de renaissance c'est génial! J'me suis sentie encore un peu plus invincible que d'habitude pfeu on voit bien le résultat. Pourtant je suis certaine de ne pas avoir croisé de coq ou de sapins, c'est a coté de ces trucs qu'elle est susceptible de réagir...j'comprends pas.
Tant pis! Au suivant! Donc la suivante c'est un caillou porte bonheur rose. J'en viens à me demander une petite chose...à l'évidence ce n'est pas à moi qu'il a porté chance n'est ce pas? Et si...et si c'est à son porteur initial qu'il avait voulu rendre service hein? Voilà l'explication!
Non c'est pas vrai, une vile petit pierre rose ne peut pas être l'investigatrice de tous mes malheurs, même moi j'suis pas aussi efficace c'est dire. La reine de l'autodestruction destituée? Que dalle oui. J'avais deux petites armes pour me défendre et en face, deux de mes adversaires les plus redoutables. Silence comme a son habitude décide de se taire mais je suis plus forte que lui, je suis toujours plus forte. Qu'il chante avec moi avant de disparaître pour de bon, c'est sa dernière chance. A mesure qu'il recule lentement, admettant dans un même temps ma victoire écrasante je poursuis ma douce mélopée, je ne suis pas la seule à mourir, pas la première et encore moins la dernière mais qui sait, il se pourrait que les autres parviennent à m'entendre. Ils n'auront qu'à se diriger vers ma voix et je les aiderai à repartir, j'en suis surement capable oui. Obscurité quant à lui reste égal à lui même, effrayant et impénétrable, clairement insensible à ma petite chanson. J'peux rien faire contre lui, il est partout...ennemi invisible mais omniprésent, même dans la mort je commence à avoir du mal à respirer. Que voulez vous que je fasse? J'ai nulle part où me cacher cette fois et les larmes qui s’échappent bien malgré moi me répugnent. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour me faire redevenir la petite fille que j'étais il y a des années de ça, une jolie petite fille bleue, pas bien haute, toujours vêtues de jolies robes pour l'aider à apprivoiser les escargots qui croisaient sa route. Alors j'ai rigolé. Nerveusement au début quand j'ai réalisé ce que j'étais devenu, puis un excès d'hilarité incontrôlable est venu se mêler aux larmes quand j'ai enfin compris que j'étais encore la même gamine effrayée par le noir.
C'est à cet instant que le miracle s'est produit, Il a reculé! Il a reculé et je me suis envolée. Je suis repartie d'où je venais, j'en suis certaine puisqu'un bruit assourdissant résonnait de nouveau à mes oreilles. Mieux qu'une rune, la souffrance devenait pour le moment mon symbole de vie.
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Re: [RP] La folie. Analyse et conséquences
E. Mer 27 Fév - 14:56
Ella is back.
Et elle est en forme ! Prête à recouvrir le monde de plumes et de rames enchantées, déterminée à le faire changer une nouvelle fois de couleur. Oh oui, un monde bleu comme avant ! Mais pas tout de suite, pour le moment elle s’ennuie. Je m’ennuie. Au final, je me rends compte que c’est souvent le cas, il arrive toujours un moment ou l’univers tout entier cesse d’illuminer ma vie et moi, je ne peux que sombrer. Je n’ai jamais vraiment eu le courage de me battre contre l’ennui, je ne sais toujours pas comment l’attaquer et je n’ai pas non plus l’envie de préparer une stratégie sournoisement fourbe censé l’éloigner. Alors j’attends que ça passe. Mais il veut pas passer ! Je ne supporte plus de rester sans rien faire, je ne supporte plus cette saleté de routine emmerdante au possible. Je veux viiiivre !
Malheureusement, pour le moment c’est tout bonnement impossible. Je suis dans l’incapacité la plus complète de me déplacer en toute sécurité, ma radinerie me cloue sur place aussi efficacement qu’un bébé rame en détresse. Oh il y aurait bien une solution pour arranger ça, je l’envisage depuis des années mais je ne suis toujours pas parvenue à m’y résoudre. Bien malgré moi je reste attachée à une ville qui n’est plus la mienne, et qui ne le redeviendra probablement jamais.
Donc j’attends. Je déteste attendre. Je déteste attendre seule. Les feux ne parviennent plus à évoluer et Aristote sait à quel point j’aime l’évolution, j’avoue que je ne m’attendais pas à retrouver des lieux aussi désert quand j’y suis retournée il y a quelques heures. Je me souviens d’un temps, où j’aimais plus que tout me rendre dans cette forêt, retrouver de parfaits inconnus entre les arbres pour discuter, râler, puis rire aussi. Je sais que tout ceci peut paraître étonnant, mais derrière mon côté misanthrope j’apprécie en réalité le contact humain, j’en ai même besoin ! J’ai toujours la possibilité de dire que le vendre d’Erin compte pour trois si jamais ils sont nombreux là-dedans mais ça ne suffit toujours pas, j’ai attendu en espérant redécouvrir l’ambiance d’autrefois, en vain. Il ne reste rien.
Tous des lâcheurs.
Et elle est en forme ! Prête à recouvrir le monde de plumes et de rames enchantées, déterminée à le faire changer une nouvelle fois de couleur. Oh oui, un monde bleu comme avant ! Mais pas tout de suite, pour le moment elle s’ennuie. Je m’ennuie. Au final, je me rends compte que c’est souvent le cas, il arrive toujours un moment ou l’univers tout entier cesse d’illuminer ma vie et moi, je ne peux que sombrer. Je n’ai jamais vraiment eu le courage de me battre contre l’ennui, je ne sais toujours pas comment l’attaquer et je n’ai pas non plus l’envie de préparer une stratégie sournoisement fourbe censé l’éloigner. Alors j’attends que ça passe. Mais il veut pas passer ! Je ne supporte plus de rester sans rien faire, je ne supporte plus cette saleté de routine emmerdante au possible. Je veux viiiivre !
Malheureusement, pour le moment c’est tout bonnement impossible. Je suis dans l’incapacité la plus complète de me déplacer en toute sécurité, ma radinerie me cloue sur place aussi efficacement qu’un bébé rame en détresse. Oh il y aurait bien une solution pour arranger ça, je l’envisage depuis des années mais je ne suis toujours pas parvenue à m’y résoudre. Bien malgré moi je reste attachée à une ville qui n’est plus la mienne, et qui ne le redeviendra probablement jamais.
Donc j’attends. Je déteste attendre. Je déteste attendre seule. Les feux ne parviennent plus à évoluer et Aristote sait à quel point j’aime l’évolution, j’avoue que je ne m’attendais pas à retrouver des lieux aussi désert quand j’y suis retournée il y a quelques heures. Je me souviens d’un temps, où j’aimais plus que tout me rendre dans cette forêt, retrouver de parfaits inconnus entre les arbres pour discuter, râler, puis rire aussi. Je sais que tout ceci peut paraître étonnant, mais derrière mon côté misanthrope j’apprécie en réalité le contact humain, j’en ai même besoin ! J’ai toujours la possibilité de dire que le vendre d’Erin compte pour trois si jamais ils sont nombreux là-dedans mais ça ne suffit toujours pas, j’ai attendu en espérant redécouvrir l’ambiance d’autrefois, en vain. Il ne reste rien.
Tous des lâcheurs.
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