L'Exode
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Un révolté

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Message  opale Ven 7 Sep - 12:41

Elle n’a pas a attendre bien longtemps avant de sentir une présence près d’elle qui la contourne et soudain il jaillit devant elle la faisant éclater de rire joyeusement. Elle sourit et le regarde s’essuyer le visage et lui sourire. Elle ne bouge pas quand il passe son pouce sur son visage. Elle est bien et détendue, il lui parle et soudain son cœur s’emballe, ses yeux s’écarquillent de surprise mais aussi de panique.

Son premier reflexe serait de reculer et de faire non de la tête avant même qu’il finisse sa phrase mais petit a petit les mots pénètre sa conscience et elle comprend… le soulagement qu’elle ressent alors la ferait presque pleurer et trembler.

L'envi de fuir est là mais sa main douce sur sa joue la retient presque malgré elle. La blondinette le quitte pas du regard, voit tout ce qu’il lui promet au fond de ses prunelles sombres. Lui même doit lire toutes les émotions qui la secoue dans ses iris opalins.

La tension entre eux est palpable, le silence lourd de non dit et quand elle a enfin repris le controle de son coeur et de la parole, elle répond dans un souffle a peine audible.

Oui… jusqu'à ce que l’aube nous sépare.

Se rassurer en répétant le moment final. Puis elle entrelace ses doigts aux siens, elle sourit tendrement et continue, plus sur d’elle mais pas tant que cela.

Gianni, accepte tu d’être... mien jusqu'à ce que l’aube nous sépare ? Te chérir, t’aimer et te soutenir…

L'impression fugace de perdre sa liberté même pour quelques heures la fait frissonner et elle resserre un peu ses doigts sur les siens. Le quitte pas du regard le souffle legerement court.
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Message  Gianni_ Dim 9 Sep - 14:32

Je suis sans voix devant l'effet de peur que je peux lire dans les iris de la jeune femme. J'aimerai rattraper mes mots, pourtant, ils sont à l'image de ce que nous vivons. Je connais sa fuite perpétuelle devant la religion, l'église, les serments qui peuvent rendre prisonniers et priver de liberté. Je suis bien trop comme elle, et ce depuis peu, pour à mon tour en gâcher toute la saveur de vivre sans attache.

Je m'approche au fur et mesure d'elle. Sans doute n'y prête-t-elle pas cas, tellement perturbée, par le sens des mots et leurs valeurs réelles. Mon visage tout prés du sien au fil des minutes qui s'égrainent, longues, trés longues, suspendues dans un vide étouffant, dans l'attente de sa réponse tardive. Je ne crains ni le oui ni le non. A priori, dans un cas ou dans l'autre, ils se sépareront comme convenu.

Ma respiration chaude se fait sourde sur son visage. Puis je l'entends. Un peu plus sereine avec un léger tremblement à peine perceptible dans sa voix. Ses doigts confirment, se nouent aux miens pendant que le oui coupe le silence du lieu. A ma grande surprise, Opale me pose la question fatidique qui l'a tant chamboulée. Et je comprends soudain ce qu'elle a pu ressentir. Heureusement, ses doigts s'accrochent aux siens comme cela a toujours été le cas pour nous en toute circonstance. Ce simple geste me suffit.

Mes yeux marquent tout autant que les siens, cette minuscule pause, de ce qu'ils peuvent vraiment signifier. Et il est vrai, qu'ils ne sont pas anodins, et jetés en l'air comme une poignée de blé qui file au gré du vent. Non. Toute l'importance d'une vie, de deux vies, y sont rassemblés, unis. Je fouille dans ses iris, rassuré, que la fuite n'y est plus place et dans le mien, c'est un Oui qui y prend place, solennel.

Je continue de ma respiration à cheminer son visage, et je me penche un peu plus, en lui chuchotant trés doucement et sans cesse, pour l'apaiser de sa crainte, et la lui faire oublier:


Chut...chut...chut...

Mes lévres s'entrouvent, la regarde droit dans les yeux:

Oui je le veux Opale...

De tendre baisers viennent couvrir ses joues, son nez, puis se poser sur ses yeux que j' embrasse dés que ses paupières se ferment. Ma main garde la sienne bien enlacée à la sienne. L'autre se pose sur une de ses joues, mon pouce la caresse. Et dans l'attente que les émotions déstabilisantes passent, je la fais tourner sur elle-même, pour venir l'enlacer dans mes bras et me tenir tout contre elle. Puis, sans que rien ne le laisse présager, une étoile filante passe:

Fais un voeu...mon amour...

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Message  opale Lun 10 Sep - 16:45

Une promesse échangée… s’appartenir jusqu'à l’aube… Opale, le cœur battant le laisse la rassurer par ses bras qui l’enserrent comme pour la protéger. La protéger de quoi ? de ses peurs ? d’elle-même ? de lui ? Elle a promis… elle ne se défilera pas et assumera ce choix… Elle lui fait confiance… Et de se détendre contre lui.

Un vœux…. Serrer contre lui, ses bras autour d’elle, la blondinette lève les yeux et regarde le ciel étoilé. Devait elle lui dire qu’elle ne croyait pas aux vœux ? Que jamais il se réalise… ni se réalisera ? Elle soupire doucement et referme les yeux puis sourit doucement. Mais cette nuit est particuliere... alors elle se concentre puis fait un voeu... Croit elle qu'il se realisera a ce moment ? Peut être…

Voilà... j'ai fait...

Elle sent son cœur battre contre elle et frémit légèrement l’eau fraiche presque froide et la chaleur de son corps contre le sien combattent entre eux. Elle a la chair de poule et se doit de bouger pour ne pas avoir froid, alors elle se tourne face a lui et l’enlace autour du cou pour se coller contre son torse. Elle le regarde curieuse et amusée. Elle a envi de savoir son vœu mais ne pose pas la question. Elle s’approche de son visage et embrasse son nez, ses joues, ses lèvres légèrement avant de demander d’une voix douce et peu sure d’elle mais un sourire complice.

Quelles danses me réserve tu pour cette nuit… ?

Elle a envi de dire de noce... mais ne le fait pas et attend sa reponse tout en etant caline contre lui, cherchant la chaleur de cet homme a qui elle s'est offerte totalement...Pour quelques heures... Bien plus qu'a tout autre personne... et cela... elle n'est pas sur qu'il s'en rende compte vraiment...
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Message  Gianni_ Mar 18 Sep - 7:45

Avec les voeux, même s'ils sont personnels, on a toujours tendance à vouloir découvrir s'ils vont se réaliser et s'ils sont dans la même attente que celui qu'on a fait. Quelques heures. Notre destin est entre les mains de la nature. Un choix judicieux. Je ne bouge pas. Je laisse la jeune femme agir à sa guise. Mes yeux ne la quitte pas. Je ne vois qu'elle. Contre mon torse, elle cherche refuge. Je l'accueille contre moi, et me laisse apprivoiser comme jamais auparavant par ses mains autour de mon cou. J'aime cette façon d'être à elle. J'aime son regard, son sourire. Tout ce qui passer dans ses yeux et les expressions de son visage. Ses gestes, ses baisers. J'y réponds avec toute la tendresse qui dissimule au fond de moi, cette envie irrésistible de goûter encore à sa peau. Je me réjouis quand elle me demande quelles prochaines danses, je serai en mesure de lui offrir.

A cette minute, nous sommes en noce. Ne pas perdre la simplicité. Alors sans rien laisser paraitre, d'un coup, je place un bras en son dos. Je la fais tourner pour glisser mon autre bras sous ses cuisses et la soulever de l'eau. Je la sens transit de froid en ce lac. Elle a la chair de poule. Je reconnais les signes sous mes doigts. Je ne perds pas plus de temps, et la porte dans mes bras:


Une danse nuptiale, Opale...

Quand aux voeux, j'aimerai bien connaitre celui de la jeune femme. Le mien est juste le souhait qu'ils puissent se revoir un jour ou peut-être une nuit, et qu'ils puissent partager une lune de miel ensemble. Elle ne se rend pas compte. Mais elle est la première à laquelle, il donne autant et il en ignore la raison.

Je la serre contre moi, la maintient bien avec fermeté, je fais demi-tour vers la berge. L'eau à la taille m'emprisonne un peu, j'aimerai éviter qu'elle ne reste trop longtemps au contact de l'eau. Mon bassin avance de droite à gauche pour repousser l'eau. Je n'ai aucune idée de la distance encore à parcourir, mon regard est dans le sien, et je goute à ses lèvres sans fin.
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Message  opale Sam 13 Oct - 21:37

Une danse nuptiale.. Les mots tournent et envahissent son esprit. Mots insufflants comme une invite au plaisir des sens, a l'ivresse des corps qui s'abandonnent. La tête lui tourne un peu et elle ferme les yeux comme pour ne pas tanguer mais elle les rouvre aussitot pour lire dans les siens cette invite, ce desir lancinant qu'ils ont l'un de l'autre. A fleur de peau, son corps tremblant sous la froideur de l'eau, sous la chaleur de sa peau, sous le desir naissant au creux de son ventre. Elle a l'impression que son sang bout faisant battre son coeur plus vite. Un sourire sensuel et d'une voix douce, charmeuse, les yeux brillants par anticipation dit :

Je danserai toute la nuit avec toi... Oui elle le suivra toute la nuit. Elle pense a son voeu... que le destin soit clement pour eux deux et leur permettent de realiser leurs buts.... leurs reves..

Elle se love contre lui quand il la porte dans ses bras. Elle resserre ses bras autour de ses épaules et son cou, se rapproche de lui avec un sourire mutin et l’embrasse par petite touche, le goutant, le savourant, ses lèvres tendres cherchant la douceur des siennes avant de s’offrir en un baiser sensuel et profond ou leurs langues dansent le prémices de ce qu’il vient de lui proposer… une danse nuptiale…
Bientôt elle n’est plus dans l’eau. Bientôt son corps ne frissonne plus de froid mais de désir. Bientôt le souffle court elle glisse sa frimousse contre son cou, un léger sourire naissant sur ses lèvres humides des baisers échangés.
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Message  Gianni_ Dim 11 Nov - 12:49

Sa voix résonne. Ses mots enflamment à sa voix, douce et charmeuse. Et surtout, son regard pétillant. Son sourire sensuel. Une danse nuptiale. Il est vrai que ses mots éveillent tant. Et les siens encore plus «  Je danserai toute la nuit avec toi ». C’est un tourbillon qui me prend, et m’améne à faire durer soudain ce désir au creux de mes reins. Mon ventre se creuse au plus profond sous une respiration saccadée que je dissimule très mal quand la jeune femme l’embrasse par petites touches, à la redécouverte de leurs lèvres, de leurs premiers baisers. Cette sensualité soudaine. Ce goût partagé. Cette danse si voluptueuse de leurs langues chaudes, humides. A peine en contact. Puis dans l’élan du désir se caressent, s’emmélent, et à tour de rôle s’aventurent au plus profond de leurs antres respectives pour mieux laisser exploser l’ardeur de leur plaisir.

Ennivré, comme en appétit d’un nouvel avant-goût prometteur, la danse nuptiale, commence par la sentir contre moi, en proie, à un abandon, à se livrer, à s’offrir. Pour la conforter vers l’imagination naissante, croissante de ce qui est à venir, je la souléve un peu plus bien au creux de mes bras, pour dissimuler au cours de mes pas lents, bien mesurés, le plaisir érigé de ma virilité malgré la froideur de l’eau. Mon regard s’éternise sur son corps recrocquevillé, aux formes exquises, d’où des gouttes d’eau fondent au fur et à mesure qu’ils s’approchent de la rive. Elles disparaissent sous la chaleur du feu pour dévoiler un jeu de lumières sur ses courbes, rondeurs quand je m’agenouille avec lenteur sur les habits éparpillés au sol.

Je contemple chacun de ses gestes, de ses regards et son sourire. Le bruit crépitant des flammes, la chaleur soudaine qui enveloppe leurs corps et le feu follet incessant des flammes, ne fait qu’accentuer le sentiment d’une danse particulière. Une danse nuptiale toute la nuit. Et cette idée ne fait que monter le désir, le plaisir que je ne peux plus dissimuler en mon regard mi-fiévreux, mi-fauve que je contiens pour ne pas gâcher tout dans la précipitation, à moins qu’elle ne souhaite que la passion les ravage, les consumme à l’allure de ce feu insatiable, brûlant, dévorant avant qu’il ne s’éteigne au petit matin, à l’aurore.
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Message  opale Lun 12 Nov - 11:39

Elle le quitte pas du regard, le souffle court, les yeux brillants de désirs naissant, quand il la dépose sur les habits épars sur le sol. Elle l’admire sans honte et en se mordillant la lèvre appréciant le corps mince trop presque maigre et musclé, sa virilité fière et palpitante se dressant vers elle. L’envie… une envie dévorante comme le feu qui brule et crépite prés d’eux la prend.

Son regard s’assombrit sous la passion qui brule en elle et lentement se redresse et se met a genoux face a lui puis s’approche et laisse ses mains en une danse sensuelle prendre possession de son corps le découvrant comme un aveugle le ferait lentement, doucement, le frôlant par endroit, le caressant a d’autre, le massant ici ou le griffant légèrement là. Elle prend possession de ce corps qui depuis le début lui offre un plaisir sans nom.

Quand elle ne peut plus retenir son envi de lui, quand son désir se fait plus lancinant plus présent, elle gémit doucement et joint a ses mains ses lèvres, sa langue, qui suivent, gourmandes, les traces invisibles que ses mains légères ont laissé sur sa peau brulante. Elle lui offre sa tendresse son envie sa passion. Elle le découvre, l’apprivoise, le goute.. l’aime.
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Message  Gianni_ Jeu 22 Nov - 13:53

Je suis le mouvement de son corps, qui avec grâce, vient s’agenouiller en face de moi. Je reste là à suivre chacun de ses regards, de ses gestes. Et quand elle s’aventure de ses mains sur mon corps, je ressens toute la douceur et la chaleur lancinante sur ma peau frémissante de désirs à son toucher. Je me penche un peu vers elle, pour lui offrir, certains muscles tendus, tel que mon dos voûté, mes épaules, omoplates et bras aux muscles secs. Chaque endroit à son passage est différent, unique. Et elle me le fait comprendre par sa façon de toucher, caresser, palper, griffer, masser. Je ne peux balayer tout ce qui me submerge. Et je ne le veux pas. Je veux connaître, ressentir, me laisser envahir, par tout ce qu’elle éprouve pour moi en ses mains.

Je suis tel un animal qui flaire sa semblable. Pendant que la jeune femme moule à l’allure d’une artiste,l’argile ou la glaise mon corps au creux de ses paumes, je flaire son odeur, sans la toucher. Je survole de mon visage chacune de ses parties avec une agilité féline. Au creux de son cou, à la rondeur de ses épaules, tout contre sa gorge, lévres entrouvertes, respiration sourde, souffle chaud. Je sillonne la descente à ses seins. Je frôle, penché, un peu plus vers elle. Ma tête se tourne d’un côté, puis de l’autre. Je me plie quasi en deux pour fermer les yeux quelques secondes. Mon cœur s’accélére. Mon sang boue. Je ne peux m’empêcher d’accorder plus d’attention à son ventre, de pousser un long souffle d’air chaud au creux de son nombril. Puis, je survole son antre. Je cherche inéxorablement à farfouiller, front contre son bas ventre, en de légers grognements, mains bien apposées au sol de chaque côté de ses cuisses, les épaules en arc de voûte, imposantes face à elle et je pousse, repousse doucement son corps comme pour marquer ma préférence à cet endroit-ci. Mon territoire pour cette nuit.

Je bascule contre elle lentement, tête au creux de son épaule, et sans le laisser présager, elle se glisse sous un de ses bras, à plusieurs reprises, tente de le soulever pour passer dessous. Je force un peu le passage pour venir à côté d’elle, en biais, toujours à genou face à elle. En suspend, je vais et vient de mon souffle dans son dos, notamment, la partie gauche. Ne pouvant me pencher davantage au risque de perdre l’équilibre et de chuter sur la jeune femme. J’aime tant parcourir son épaule, cette rondeur ferme, parfaite. Jonchée par sa chevelure au parfum que j’hume, et qui m’ennivre. Je caresse de ma joue son omoplate, puis essaie de relever ses cheveux avec mon visage pour atteindre sa nuque. Je ne peux que me perdre dans sa chevelure.Lentement, les écarter un peu, puis respirer en un mouvement incessant cette nuque si frêle et si désirable. J’entrouvre mes lévres. J’êsite. Pourtant…A l’instant où ma virilité est au comble, je prends sa nuque entre mes dents, et je la mords sans pression, juste pour en faire ressentir l’impression de morsure. J’exerce à plusieurs reprises une prise et un lâcher, avec comme bruits au creux de son oreille, ma respiration haletante, ponctuée de râles sourds et rauques.

La jeune femme m’apprivoise. Et c’est une sensation que j’aime. Elle m’accepte tel que je suis. Aussi sauvage qu’humain. Cette dualité, elle m’apprend à la connaître, la contrôler ou bien la laisser se libérer.
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Message  opale Mar 4 Déc - 0:34

Elle le découvre soumis a ses mains virevoltantes, elle savoure cette impression de puissance de le voir réagir juste a un mouvement infime, à une caresse ou un frôlement. Avoir le contrôle sur son corps, sa passion qu’elle réveille jusqu’au point ou de soumis il redevient dominant reprenant le contrôle, un félin ronronnant qui redevient fauve et la soumet a son désir en lui faisant s’incliner sous ses semblants de morsure a la nuque la laissant tremblante de passion inassouvie.

A fleur de peau, elle tremble et frissonne a chaque frôlement de leur peau, a chaque souffle brulant la parcourant. Instinctivement elle tourne la tête sur le coté, et le fixe de ses iris opalins brulants d'envie, un sourire mutin. Puis tout le corps se jette contre lui, cherchant le contact physique, l'enlaçant et l'embrassant passionnément presque sauvagement, les faisant tomber sur le sol. Elle roule sur lui et le chevauche ses mains dans les siennes, ses doigts entrelacés aux siens. Elle le domine un sourire sensuel et fond sur ses lèvres lui donnant un baiser fougueux, libérant sa passion puis trace un chemin de baisers de son menton a son cou puis sur son épaule et son torse. Elle se fait gourmande, goutant, léchant, mordillant, descendant jusqu'au centre de son plaisir qu'elle survole exprès tout en le regardant avant de se pencher et de l'embrasser doucement. Elle le sent palpiter de vie de désir d'envie... Et elle remonte le long de son corps en le frôlant jusqu'à être de nouveau au dessus de lui.

Un long regard chargé de tension et de désir, un bout de langue qui passe sur ses lèvres incurvées en un sourire sensuel. Les cheveux blonds tombant autour de son visage comme un halo de lumière et elle détache lentement sa main de la sienne puis la glisse en une caresse légère sur son corps jusqu'au bas ventre et le guide en elle sans le quitter du regard, se noyant dans ses prunelles sombres. Lentement elle le chevauche, le corps ondulant de plaisir. Elle le domine parce qu'il le veut bien. Elle le sait.. il le sait, et elle apprécie ce moment jusqu'à tant qu'il décide d'échanger les rôles.
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Message  Gianni_ Mar 8 Jan - 7:21

Quand ses iris opalins brulants d'envie me fixe, je ne suis plus qu'un pantin entre ses mains. Un animal sauvage soudain apprivoisé, soumit, sur le point d'être dompté. J'essai de conserver cet état primal, mais il s'estompe sous l'ardeur, de ses baisers ardents, de son corps en proie à la passion, et de ses gestes annonciateurs d'une proche union corporelle à la fois enflammée et d'une tendresse inouie. Ce mélange subtil qui me fait me perdre en elle, et bousculer en moi, toutes les certitudes déjà établies de ma nature que je ne fais qu'explorer à peine grâce à la jeune femme.

Comment avais-je pu me priver ou bien avait-on pu me priver de toute la beauté d'une féminité à bout de souffle. Entre les caresses de ses mains sur le grain de ma peau, puis entrelacées aux miennes comme une communion pour l'éternité, le goût de sa bouche tel un fruit exquis à la recherche de mon antre humide et chaude que propose mes lèvres ouvertes à son envie, le parfum ennivrant de sa chevelure autour de mon visage comme un rideau de sensualité me faisant prisonnier de son visage d'ange, de son regard, invitation sulfureuse à la tentation, à laquelle, je ne cherche pas à me débattre. Pas d'échappatoire possible. Et je ne veux pas qu'il y en est.

Je préfére suivre son envie, son désir. J'apprends tellement davantage en ne faisant qu'un avec elle. Et oui, cela me surprend mais j'aime soudain quand elle roule avec mon corps, et me chevauche. Qu'elle guide ma virilité en son antre aprés m'avoir fait ressentir un tel désir au creux de mon ventre, de mes reins. Je ne suis plus qu'un magma de souffle, de braise, qu'elle parvient à contenir par l'ondulation lente de son corps sur le mien.

Je garde mes yeux mi-plissés de plaisir dans son regard opalin, dont je croyais en connaitre toutes les expressions mais je me trompe, loin de là. Je la découvre différente et toujours aussi envoûtante, elle me fait perdre pied, et elle sait que j'aime tant ça. Que je ne pourrai rien lui refuser, bien au contraire, lui donner tout de moi aussi longtemps qu'elle le souhaitera et de toutes les façons possibles et inimaginables.

Je ne me serai jamais cru aussi libre et ouvert avec une femme, même avec personne. Une de mains continuent à serrer à chaque mouvement l'une des siennes comme pour appuyer cette sensation d'appartenir, de la garder, de ne pas perdre ce contact. Mon autre main cherche d'abord à caresser son ventre, endroit où la vie prend forme. Elle remonte vers ses seins, un à un, n'en fait que le contour légérement. Ne s'aventure pas trop vite. Mon corps ondule à son rythme, dans un déhanchement voluptueux, apprécier toute la grâce de ses courbes vascillantes.

Bon sang, elle est d'une beauté diabolique. Je me mords les lévres d'avoir de telles pensées religieuses mais c'est plus fort que moi. Je ne veux pas résister. Non je ne veux pas et je ne peux pas. Je reléve ma tête pour venir prendre ses lèvres en des baisers tendres, les mordiller un peu, puis prendre possession de sa bouche quand mon corps se fait plus emprunt au désir incontrolable, caresser, tournoyer autour de sa langue, et l'amener au plus loin de leurs antres respectives en des gémissements sourds qui ne veulent qu'une seule chose, laisser exploser le plaisir de leurs deux corps.

Ma main malaxe chacun des seins, mes doigts roulent autour de ses pointes, pour les faire durcir et se dresser. Cela me procure une jouissance inouie de connaitre et savoir ce qui la fait réagir. Je glisse mon visage au creux de son cou. Je ne retiens plus mes gémissements. Les râles sourds se font rapides, profonds. Je me délecte de dévorer son cou, descendre en sa gorge. Je pousse au plus loin ma bouche contre elle pour m'en étouffer presque. Le plaisir se fait si présent, si fulgurant. Ma main passe sur une de ses hanches, la caresse en la guidant pour faire aller venir le corps de la jeune femme plus loin sur lui, d'avant en arrière:

Mes reins accompagnent ce mouvement en une glissement parfait au plus profond de son antre, et ma main la retient, la maintient bien contre mon bas ventre, posée à pleine paume sur l'arrondi parfait de ses fesses. La lenteur de l'ondulation me laisse percevoir combien la souplesse respective de nos corps est égale et prometteuse de tant de plaisirs. Et je me colle bien contre elle, je veux sa peau brûlante contre la mienne. Je veux sentir sa respiration, son sang qui boue en elle, et le désir jaillir. Oui c'est ce que je veux. Je remonte de mes lévres vers les siennes, un long baiser tendre et complice. Mes yeux plongent dans ses iris particulières, captivantes aussi bien protectrices que hynoptiques.

Combien je l'aime à cet instant, combien je l'aime tant. Je ne suis pas sûr de le savoir, de m'en rendre compte. Je crois surtout que je ne connais rien à l'Amour. L'envie de ses mots, de les avouer, était-ce un cri du coeur ou simplement celui du corps affamé qui en réclamait davantage, et cherchait à amadouer par les sentiments autrui, pour explorer plus loin l'envie et le désir, ne pas rester sur sa fin.Et l'inévitable se produit, parce que, je ne peux faire autrement tellement que je suis dans ce tourbillon qui me grise, me fait perdre raison, mais c'est si bon, si désarmant, que cela mérite tous les cris du corps et du coeur, et c'est ce qui advient:


Je t'aime.... Pour elle, rien que pour elle.

Le rempart de mes lèvres sont désarçonnées par les mots échappés dans une respiration sourde. C'est ce que je ressens. Et à cette seconde précise, mon corps est à l'abandon total du plaisir, je me redresse en position assise, pour mieux la sentir entiérement sur ma virilité, la serre fort contre moi, mes jambes repliées pour prendre appui, et je vais et je viens, je me balance avec davantage de souplesse tout en marquant bien un temps de butoir quand j'atteins la profondeur de son antre. Je l'appuie d'autant plus, par ma main plaquée, et mon bras autour de sa taille. Je sonde ses yeux. Je mouille mes lèvres. Les mordille. Je suis à peine au début du paroxysme du plaisir, et c'est ce qui m'excite et m'incite, à prendre tout mon temps dans la montée des sens.

Je veux être certain que ce "je t'aime" est pur. Et pour m'en conforter, sans me retirer entiérement de son antre, à peine, juste le temps de faire rouler nos deux corps sur le côté sans prévenir, je me retrouve visage contre visage, mon souffle ne semble faire qu'un avec le sien, mon regard la scrute entre découverte et attraction. Je me replace entre ses cuisses, une de mes main vient monter haut l'une de ses jambes sur ma hanche, et ma main de libre, caresse sans fin ses cheveux et son visage. Je me languis de me bercer en elle, d'être en osmose avec son corps. Mes doigts sillonnent sa hanche placée sur la mienne, et se perdent sur sa cuisse que je prend soudain à pleine main. Lentement, je la fais se soulever pour me permettre de ne plus être passif, juste à l'entrée de son antre. Une main sur sa joue, je pose mon visage contre le sien, front contre front, mes lèvres se posent délicatement sur celles de la jeune femme. Je les prends une à une, les goutte, les savoure. Je penche ma tête sur le côté pour mieux les apprécier. Je ressens ce frisson au creux de ma nuque et ce vertige au creux de mon ventre. J'ai trop envie de la prendre là, tout de suite. D'être en elle entiérement de toute ma virilité, palpitante, dressée vers elle, à peine submergée par ses chairs humides et chaudes. Je me retiens encore. J'ondule à peine par des ondulations voluptueuses de mon bassin contre le sien, par de grands mouvements circulaires. Ma respiration s'accélére. Mon souffle se perd entre ses lèvres. Je les survole. Les happe un peu, les embrasse avec prudence, sent bien toute la chaleur du sang qui vit en elles. Mes yeux la supplie de lui donner une invitation quelconque. Il ne ferait rien sans son accord et sa volonté. Je suis en suspend à un désir haletant, dont seule, elle, pourra en vouloir du plaisir ou non. Ma main se glisse du bout de mes doigts le long d'une de ses joues, fait le contour de sa mâchoire, pour mieux l'amener contre ma bouche. Long regard qui détaille ses lèvres, puis ses yeux. Ses yeux puis ses lèvres. Les prendra avec passion ou ne les prendra pas ?

Ma main se fait plus pressante et je l'embrasse à pleine bouche, avec une lenteur démesurée, ma langue se fait protectrice autour de sa langue, et l'améne avec un mélange de douceur et de possession abusive, dans une longue danse ryhtmée. Ce que je ressens par ce contact doux, chaud, humide est une ivresse incontrôlable qui s'immice dans tout mon corps qui réagit aussitôt et se met à danser à son tour dans une même cadence que celle de leurs langues. Et c'est tout naturellement, que ma virilité vient à son tour, en son antre, s'y invite toute entiére jusqu'au plus profond de son être. Je suis conscient soudain de ce que peut engendrer un " je t'aime".

Je cherche à cacher une partie de mon visage dans ses cheveux car j'adore leur senteur, ils me grisent par leur parfum mais aussi cette sensation soyeuse contre ma joue. Je cherche à rester plonger dans son regard, il est si éloquent de promesse et de protection. Je cherche sa bouche, sa langue, assoiffé et insatiable de cette excitation si propice à l'extase qu'elle engendre en mon corps. J'en suis sans respiration. Mon coeur s'emballe. Mon corps n'a jamais été si souverain de désirs, de plaisirs. Et je donne tout de moi comme jamais je ne l'ai fais auparavant. Parce que c'est elle. Parce que j'aime être avec elle. Parce que j'aime le partager avec elle. Chose que je n'aurai peut-être pas osé ou donné autant avec une autre, du moins, jusqu'à présent, je ne l'avais pas fais.

Je sais juste qu'on se plait à cet instant. Qu'on semble se respecter. Partager à priori ce qu'on aime tant, même si cette partie de moi, je la découvre. Oui j'aime faire l'amour, le plaisir et j'y goutte avec une envie que je n'avais jamais ressenti. Est-ce Opale qui m'initie, m'ouvre à cette expérience. Ou bien, en-ai je simplement envie, parce que, c'est elle ?


Et ce qui me surprend d'autant, c'est qu'en moi disparait, cette peur, cette crainte, cette angoisse, cette tristesse qui me colle tant à la peau. Tout mon être n'est que sourire et vie.

Oui je lui souris, heureux, tout au long de notre ébat.

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Message  opale Dim 27 Jan - 13:35

Le silence de la nuit se mélange à cette chaude ambiance d’amour et d’envie. Ils domptent leurs désirs comme pour qu’ils deviennent encore plus féroces, afin que lorsqu’ils les lâchent ils soient plus intenses encore. Les va et vient langoureux étaient une promesse de plaisir à venir encore plus grande.

Elle continue a le chevaucher sensuellement, à l’enflammer, le remplir de désirs fous. Son corps se tend, s’offre a ses mains et a sa bouche qui la vénère. Leurs caresse douces et lentes font monter à ses lèvres des murmures et des gémissements. Parfois, un élan plus vif, plus profond déclenche un éclair de plaisir et lui arrache un cri.

Enlacée contre lui, ses seins dressés s’écrasant contre son torse. Ils sont comme greffés l’un a l’autre et a cet instant, elle a la nette impression que leurs yeux, leur corps se parlent. Son sourire se mêle à son léger gémissement. Son visage s'illumine. Elle entre ouvre ses lèvres et répond a son baiser tendre et complice. Elle aime le sentir en elle, profond, elle en éprouve a cette instant une impression de plenitude et d’étroite intimité alors qu’ils sont ainsi sans bouger.

Un murmure a peine audible. Je t’aime… qui résonne a cet instant comme un écho a ce qu’elle vit et ressent. L’esprit totalement abandonné a ses sensations elle ferme les yeux un instant sans répondre alors qu’il recommence les mouvements, lui en elle, elle autour de lui. Elle le quitte pas du regard, son visage transfiguré par le plaisir, la houle se fait flot de lave, battant son corps en ressac jusqu'à ce qu’il s’arrete et la bascule sans prévenir sur le coté lui arrachant un léger cri de surprise et de frustration.

Elle se laisse gouter puis savoure ses lèvres lui rendant baiser tendre ou plus fougueux, taquin ou sensuel. Ses doigts caressant son visage, son souffle haletant se mêlant au sien. Tout son corps est en émoi, dans une tension des plus brûlantes, son sang circule plus vite en elle, son ventre devient plus chaud. L’attente, la tue a petit feu et c’est dans un gémissement mélangeant désir intense et supplique qu’elle murmure : Gianni en reponse a son interrogation muette et pourtant si criante.

Sa cuisse se resserre autour de sa hanche et elle se cambre vers lui, vers son membre palpitant et brulant. Et alors qu’elle le sent enfin la combler jusqu'au plus profond de son antre, un cri de pur plaisir s’échappe d’entre ses lèvres, étouffé par le baiser passionnel qui la laisse sans souffle et pourtant si vivante. Et leurs deux corps de recommencer la danse éternelle qui uni tous les amants.

A cet instant précis, d’eux deux, elle ne veut faire qu'un et pas uniquement pour un instant mais pour une éternité. Elle se colle à lui en plantant son regard clair et brillant de passion dans le sien, obscur et profond. Elle s’y perd et voyage dans un autre monde où il n'y aurait de place que pour elle et lui.
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Message  Gianni_ Sam 16 Fév - 13:38

C'est lorsqu'on s'y attend pas du tout, que notre vie bascule. ou que tout apparait comme un éclair de lucidité. A cette minute de ma vie, je ne veux et ne peux être lucide et ne le souhaite pas du tout. Des décharges de plaisir se mêlent dans mon corps au rythme de ses cris soudain échappés de ses lèvres. Je suis en elle, à elle, entièrement. Au plus profond de son intimité que je couve par douceur ou bien fait jaillir toute sa féminité, par passion. Le désir est si présent, qu'elle en devient femme que de plus en plus, et me fait perdre pied. Son visage, son regard, son souffle en sont transcendés de ce flot de jouissance qui va et vient, selon la danse de nos deux corps. Tout chez elle, n'est plus que plaisir et émotions. Il en est de même pour moi. Mon corps est ancré au sien avec une grâce et une volupté quasi surréaliste. Non seulement, j'en éprouve une extase démentielle de la parcourir de mes mains et de mes lèvres, mais de ressentir ce mouvement si maitrisé au rythme de leurs envies, que je me surprends à me prendre pour une vague qui s'enroule et se déroule sans cesse sur le rivage. Parfois calme. Doux et tendre.Parfois houleuse. Passionné et ardent.Parfois violente. Animal et sauvage. Je berce d'un long mouvement sans fin, bien régulier. Je me fais ardent. Plus possessif. Plus dominant. Prenant bien soin, d'appuyer mon effort puissant bien jusqu'au bout et au plus profond de son elle. Et c'est si dévastateur. Et c'est là que tout se déchaine, telle une vague fracassante n'ayant pas le temps de se former complétement, et qui, pliée sous le poids de la loi de la nature, ne peut que tout emporter sur son passage par sa force naturelle.

Je m'accroche à son corps, m'agrippe. Mon bras l'enserre bien autour de la taille. Ma main caresse sa hanche, sa cuisse, celle qui m'entoure tel un rempart de protection. Et dont j'exerce une pression sans cesse exigente, pour l'amener à m'offrir toute la profondeur de ses chairs, si chaudes et humides. Mon front contre le sien. Mes yeux fiévreux accrochés à son regard passionné, qui semble, m'inviter à poursuivre leur ébat. Mon souffle saccadé, haletant, selon l'intensité et la fréquence de leurs mouvements où gémissements, cris s'allient dans une même symphonie. Je capitule. Ma tête se niche au creux de son épaule, se tourne sur le côté et je respire son cou, sa gorge tandis mes lèvres entrouvertes les savoure tel un fruit bien juteux.

Mes hanches se font moule d'argile pour mieux être en osmose avec celles de la jeune femme. Qu'elles ne se séparent jamais. Unies. Mes reins se font rebelles. Ils viennent à contre-sens des siens, comme une onde de choc, qui vient secouer leurs corps. Un contact abrupt qui laisse un bruit léger de claquement, qui s'intensifie et vient troubler soudain le silence du feu. A cette seconde, j'ai vraiment l'impression que la jeune femme a en elle, tout ce qui fait de moi, un être de plaisir et de sens, et qu'elle le protége en son ventre comme un trésor sacré, qu'elle garde en elle, et ne veut pas le sentir lui échapper.

Alors je prends l'initiative, toujours en elle, de juste, la repousser un peu en arrière sur le sol, étendue sur le dos, d'être sur elle, mes deux mains à plat sur le sol, de chaque côté de son visage, à peine soulevé au-dessus d'elle, et je pousse de toutes mes jambes, la cambrure de mes reins bien prononcées, mes hanches endiablées, tout mon corps tendu vers elle tel un animal, la tête relevée vers le ciel. Leurs chairs se mêlent, claquent, s'entrechoquent toujours en ce bruit de claquement, qui marque la cadence folle qui les allie soudain. Je baisse ma tête sur son visage, cherche ses lèvres soudain, son regard. J'ai peur de me perdre dans cette cavalcade qui je ne contrôle plus. Tremblant, le visage en sueur, les cheveux presque en nage, j'articule à peine:


Opaline...

Telle une prière de détresse.
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Message  opale Mer 27 Fév - 9:37

Tout ses sens en éveil, Opale n’est plus que plaisir et désir. L’instinct prend le dessus sur son esprit et elle se laisse aller a l’assouvissement de tout ses sens.

L’ouïe se fait plus précise captant le bruissement des feuilles, le froissement de l’herbe sous leur corps, le crépitement des buches dans le feu, le souffle et le battement de leur deux cœurs l’assourdissant..L’amour est bruyant….

L’odorat est presqu’agressé par les senteurs qui les entoure, l’humidité de la terre qui remonte, l’acre odeur du bois brulé qui devient cendre, les parfums des quelques fleurs qui les exhalent durant cette nuit d’été et leur propre odeur salé, puissante et chargé d’amour pour finir par un bouquet de senteur sensuel et érotique… L’amour est plein de senteur…

Le toucher devient plus sensible et chaque frôlement, chaque caresse, chaque souffle la fait frémir de tout son être et lui envoi des décharges de plaisir intense alors qu’elle ressent avec une grande précision chaque grain de peau de cet homme qui le temps d’une nuit a part est son mari. L’amour est tactile

La vue est affutée, son regard se fait précis découvrant le corps sans fard de son compagnon, aimant découvrir chaque parcelle de peau, voir le bleuté des veines qui se dessinent sous sa peau… L’amour n’est pas aveugle..

Le gout est a son apogée alors qu’elle l’embrasse le goute le lèche le mordille. Le salé de leur sueur, le sucré de leur lèvres, toutes les saveurs que leur corps peut offrir la rend gourmande et vorace. L’amour est gourmand…

Et Opale est tout cela et bien plus. Elle s’abandonne complètement offrant a cet homme tout, se dévoilant sans pudeur, se libérant totalement, livrant brut tout : son corps, ses sensations, ses émotions. Elle lâche prise et elle aime ça ! Elle se perd totalement et elle adore ça ! Aucune crainte, aucune barrière, juste elle et lui. Elle se donne et prend sans réfléchir, sans demander.

Pourtant elle l’entend comme si il avait crié sa détresse, elle le regarde plonge dans son regard sombre et troublé et alors qu’elle va atteindre l’apogée de son plaisir, elle lui sourit… un sourire lumineux sincère et aimant. Et tout ce qu’elle est capable de dire c’est oui. Un oui soufflé a peine audible et pourtant si chargé d’émotion partagée alors qu’elle voudrait le rassurée, lui dire qu’il risque rien, que tout va bien… C’est juste un oui qui sort d’entre ses lèvres...
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Message  Gianni_ Sam 2 Mar - 19:48

Serein. Confiant. Emporté par le plaisir déferlant de leurs envies communes, une seule chose importe. Etre en osmose et symbiose. Et ce "oui", vient balayer toutes les retenues d'emblée. Petit à petit, autour d'eux, tout se change. C'est dans l'air. Cela se sent, se devine. Peu à peu, leurs corps ne sont plus couverts par la pénombre et le mouvement des flammes, s'estompe. Tel un voile qui se dissipe pour offrir un nouveau monde. La barrière de la nuit s'efface pour laisser place au lever du jour. Il montre son bout museau très lentement, accompagné par les braises éteintes du feu dans une fumée abondante blanche, les formes et les couleurs, prennent formes et vies. Le silence est troublé par des bruits divers méconnaissables dont seule la loi de la nature en connait le cycle.

L'aurore s'invite. Je le devine malgré mes sens perturbés par le plaisir sur le point d'exploser. Je suis ivre, fiévreux, incontrôlable au-dessus d'elle où tout mon corps se tend, se courbe, se creuse vers elle, en elle. J'allie mon ardeur à sa profondeur. Je penche ma tête comme soumit, pour mieux la prendre et la reprendre, et combler son antre jusqu'au plus loin encore et encore. Je ne peux contenir mes râles de plaisir. Je prends sa bouche pour un baiser langoureux, long.

Je suis sur le point. Je vois autour de nous, l'aube se faire de moins en moins discréte. Je pose deux mains sur ses hanches. Je les agrippe pour les faire aller venir dans un mouvement frénétique et soulever bien son bassin. Mes yeux se révulsent sous la soudaine montée puissante. Je mords mes lévres. Je plonge dans ses iris limpides. Je ne respire plus. Je suis en suspend par le plaisir fulgurant qui se dessine d'ici une seconde et de sentir le sien, à son apogée, sur le point de jaillir:


Oui...

Oui. Son Oui est rejoint par mon Oui.
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Message  opale Jeu 7 Mar - 18:04

Elle l’entend et alors tout bascule, elle sent que tout lâche dans sa tête, elle ne pense a plus rien, elle ressent. Ses bras l’enlaçant autour du cou, ses cuisses enserrant ses hanches, un frisson délicieux et une douce chaleur envahit son corps. Elle sent ses seins se dresser et se durcir à l’extrême contre son torse et c’est une sensation des plus voluptueuse.

Puis rapidement ce frisson est suivi de contractions comme des lames de fond qu’elle ne contrôle pas et ne tente même pas, prenant naissance au creux de ses reins et qui se propage jusqu'à l’extrémité de tout ses membres. Elle a l’impression d’exploser et de se dissoudre. Tendue, le corps cambré, la tête rejetée en arrière dans un cri silencieux, tout s’arrête.. Elle meurt de plaisir… pour mieux revivre..

Sa respiration qui jusque là était plutôt saccadée et rapide se ralenti et c’est comme un soupir de soulagement, d’assouvissement, et même si son cœur bat encore très rapidement elle sent son corps qui se relâche déjà dans l’abandon de l’ultime jouissance.

Alanguie sous lui, contre lui, elle le caresse longuement, ses mains passent et repassent sur son dos, sa nuque, ses cheveux pour redescendre sur ses épaules, en un ballet lent et doux. Elle regarde le ciel qui s'éclaircit au fur et à mesure que s'égraine le temps lâchant parfois un léger soupire. Soupire de bien être, mais aussi de fatigue tinté de regret que cette nuit soit déjà à sa fin. Elle est bien... Elle savoure ce moment... Elle ne bouge pas..
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Message  Gianni_ Sam 9 Mar - 20:52

Un étrange sentiment se noue en moi. Il est clairsemé d'abandon, de prendre, de lâcher, de retenir, de garder, de laisser s'échapper, de voler quelques minutes encore, de se détacher, de jouir, de ne plus bouger. Tout semble à sa place. Se fondre sans pudeur ni retenue, dans un cycle perpétuel, tel le lever et le coucher du soleil, immuable.

Je perds très vite la notion de l'aube. Elle ne m'étreint plus du tout. Je suis sous la déferlante du plaisir, qui balaie tout sur son passage. Et bien plus encore, sous l'envie féroce, de me joindre, à la jouissance de la jeune femme. Tout mon corps se tend vers elle, en elle. Ma respiration s'accélére. Mon cœur cogne. Mon sang tape contre mes tempes. Mon regard fiévreux, se révulse au point de mordre mes lévres au sang. Mes mains agrippent, possédent, impriment avec envie. Je la sens venir, et je reste bien contre elle, en elle, tout le temps qu'elle s'abandonne soudain, à ce plaisir qui la secoue de part en part. Je ne tarde pas sous cette vision excitante de l'observer jouir, à allier ma semence à sa lave. L'ultime coup de rein bien profond en son antre, celui que l'on sait, déterminant, bienfaiteur, qui d'un éclair fulgurant, apporte le sentiment de paroxysme, de mourir de plaisir. Plus de cœur qui bat. Plus de sang qui cogne. Plus de corps en mouvement. Que la sensation de partir, loin, si loin...

Et c'est si bon. Si bon de jouir. De se sentir agrippé par le corps de la jeune femme, comme si elle cherchait à se retenir à la réalité parmi soudain, cette notion d'être happée par une force invisible, si excitante. Et je fais de même. Je me raccroche à elle. Je reste bien contre elle. Petit à petit, je sens que les spasmes me libére, mon corps se détend, redevient souple. Lentement, je m'apaise sur elle, doucement, très doucement, je me pose, et je me réfugie entre ses bras, ma tête sur ses seins. Je remonte ma tête vers elle. Je passe ma langue sur mes lèvres. Un goût chaud semble les recouvrir. J'ai mordu trop fort. Le plaisir a été trop fulgurant, la jouissance absolue, pour en arriver là. Je la regarde longuement. Les yeux fiévreux encore. Mes mains, caressent longuement ses cuisses autour de mes hanches, remontent jusqu'à ses hanches. La tendresse a prit le relais. Je ferme les yeux sous le passage de ses mains sur mon corps. Je fais disparaitre le sang de mes lévres, en passant ma langue dessus, puis, avec tendresse, j'embrasse à tour de rôle, ses seins et ses pointes. Je descends très lentement, de mes lévres entre ses seins.

Je veux sentir une dernière fois tout son corps. Je respire sa peau, son parfum. Je goute son grain. Tout mon visage va et vient sur les parties accessibles, sans que cela ne me retire de son antre. Je me tortille un peu d'un côté et de l'autre, pour caresser ses épaules, de mon visage, du bout de mes lévres. J'embrasse ses bras tendus autour de mon cou. Je me cache contre sa gorge pour la gouter, la savourer. Je me frotte contre son cou, ma respiration calme, sourde, le parcoure. Son menton que je prends bien entre mes lévres entrouvertes, que ma langue lappe de quelques coups vifs. Mon regard fonce droit dans le sien, je lui souris.

Une de mes mains quitte les caresses du bas de son corps pour venir se poser sur une de ses joues. Geste incessant contre sa joue, regard doux et baiser très tendre.
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Message  opale Mar 12 Mar - 22:58

Dire "au revoir", c'est admettre qu'on peut ne pas se revoir, qu'on ne sera plus dans la vie l'un de l'autre. Quitter quelqu'un c'est mettre fin à un petit bout de nous qui existait à travers cette relation.
La vie est faite de ‘’au revoir ‘’ de personnes qu’on retrouvera le lendemain après une bonne nuit de sommeil, qu’on reverra plus tard… des jours après… voir des semaines ou des mois… ou jamais.
Elle a dit au revoir a son frère parti en voyage. Elle a dit au revoir a sa sœur de cœur quand elle a décidé de partir sur un coup de tête. Inconsciemment… l’espoir de les revoir… fait qu’elle accepte ces séparations qui ponctuent sa vie.

Allongée contre lui, frémissante sous ses baisers et ses caresses tendres, l’enserrant entre ses bras dans une étreinte teintée de douceur, de tendresse et de tristesse, elle l’embrasse longuement. Elle est tentée de rester…de fermer les yeux et s’endormir dans ses bras, lovée contre lui…

Pourtant c’est avec un sourire tendre et complice qu’elle le regarde et lui caresse la joue doucement. C’est dans des caresses légères et douces qu’elle le repousse lentement sur le dos et se redresse, se penchant sur lui pour l’embrasser encore… C’est dans un regard enveloppant et une main le frôlant sur tout le corps qu’elle lui dit au revoir murmurant quelques mots cherchant a lui dire ce qu’elle a ressenti et vécu cette nuit.

Gianni… Elle plonge son regard lumineux dans le sien et lui sourit. Je suis heureuse... Une nuit merveilleuse…merci…

Un baiser léger, tendre déposé sur ses lèvres puis naturellement, elle se lève et s’étire de tout son long dans la lumière du matin et va prendre sa chemise qu'elle enfile dans des gestes lents et fatigués encore emprunt de sensualité. Elle devrait se laver mais elle veut garder le plus longtemps possible son odeur, son empreinte en elle. Le risque d'etre enceinte ne l'effleure même pas... l'inconscience de la jeunesse ou pas... elle prend son temps, remet ses vêtements puis retourne se lover contre lui une dernière fois... De câlin en baiser tendre elle murmure doucement : je reviendrai.. un dernier regard avant longtemps, une dernière séparation de leur corps et la besace est prise posée sur l'épaule... le dos tourné vers le chemin qui s'en va loin de lui.. Prend soin de toi Gianni...
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Message  Gianni_ Ven 22 Mar - 7:12

J'essai de ne pas m'attacher à son corps, qui à plusieurs reprises, me laisse, me lâche pour préparer son départ sous la clarté pâle du lever du jour. Je ne trouve rien à ajouter, à tout ce qu'elle annonce pour deux, elle le fait très bien. Je prends donc une derniére fois sa douceur, sa tendresse. Ses baisers, ses caresses fugitives. Dire qu'ils se cherchaient, s'agrippaient, s'acharnaient à ne pas se laisser partir, et qu'en une minute, tout disparait de cet attachement charnel, de cette passion assouvie soudain et qui s'envole, s'enfuit dans une course-poursuite d'un départ. Je reste là sans mot dire. Qui aurait-il à dire ? Alanguit de notre nuit, je ne m'attends pas à une surprise, ni à un demi-tour de sa part. J'en avais déjà trop dit, même si dans l'engouement de l'instant et du jeu de rôle, tel un mari et une femme, j'avais eu l'audace de laisser un "je t'aime", se glisser. Elle n'y avait pas répondu. Deux mots de trop. Oui.

Je la regarde, je l'observe, je la contemple. Dans tous ses gestes précipités. Comme tout peut prendre fin sur un claquement de doigts. La retenir. Pourquoi faire. Ils avaient passés leur temps, à se croiser, à se fuir, à se retrouver, à se manquer, à ne pas se comprendre, à s'attendre, à s'oublier, à se souvenir, à se mentir, à se voiler la face, à se persuader de tout et de rien, à se surprendre, à s'apprivoiser et la liste est longue...Et dans cette danse, ils avaient goutés au plaisir de leur désir et envie. Assouvis...Maintenant.

Je l'écoute attentif, de mon regard tendre, allongé là prés du feu. Je ne bouge pas. Je suis bien là, et j'y suis pour le reste de la journée, le temps que mon corps veuille bien sortir de sa léthargie, des réminescences nocturnes. En moi, je la remercie de cette vision de son corps nu qu'elle rhabille et me permet d'apprécier ses formes exquises. Je l'embrasse, je la garde juste ce qu'il faut dans mes bras, enfin, c'est surtout, selon ce qu'elle veut bien y consacrer, me consacrer. Rien dans mes gestes ni dans mon regard, ne laisse poindre une envie de l'amadouer pour qu'elle reste à mes côtés. Encore. Davantage.

C'est écrit. C'est dit. C'est fait. Je ferme les yeux. Je soupire de bien-être. Je vais me nourrir de ces images dans ma tête, puis de son odeur sur ma peau. Cela disparaitra au fil des heures, des jours et des nuits. Et puis...Il ne restera qu'un souvenir. Souvenir ravivé que lorsque la vie décidera de les faire se recroiser, si cela doit arriver, mais rien n'est écrit pour le coup. Car là, ils n'ont rien décidés tel un jeu de rôle, pour des retrouvailles.

Lui, il devrait rejoindre son frére. Normalement. Prendre la route. Il n' a aucun impératif. Il n'en a jamais eu.


https://www.dailymotion.com/video/x2cnrn_samedi-soir-sur-la-terre_music#.UUwGSprLRhg
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