Faites comme si vous ne voyez pas...

Demeter Mar 25 Sep - 7:58

Perdu. N'aurait pas mieux dit. Doit bien exister une issue ou bien un brin de souffle de vie. Haussement d'épaule. Ca la fiche mal d'être paumé au beau milieu de la nature. Main au dessus de ses yeux pour scruter les alentours. Un rendez-vous. Un message anonyme pour obtenir des informations. Bien de lui, foncer tête baissée sans calculer les risques. Mais cela en vaut la peine. La vérité en vaut toujours le prix si c'est ce qui essentiel à soi. Aussi cruelle qu'elle puisse être. Vaut mieux savoir que de vivre dans le doute et l'imaginaire.

Il joue tellement de tour l'imaginaire. Un bourgeois au milieu des bois, il est bien loin de son confort et de sa tranquillité, sécurité habituelle. Petit tour sur lui-même. Relecture du message. Puis du plan dessiné. Patati patata. Tournez ici. Tournez par là. Un tronc ressemble à tous les troncs d'arbre. Défaire le col de sa chemise pour se détendre. Aprés tout, plutôt sympathique cette petite balade en forêt. S'asseoir sur une souche en bois. S'essuyer le front de la sueur de l'effort. Le soleil tape malgré le frais de ce mois de septembre.

Retire ses belles bottes en cuir. Un massage des pieds. Quelle heure peut-il être. Pas un aventurier à se repérer à la mousse des arbres, à la course du soleil dans le ciel, aux bruits quelconque. Bureaucrate, gratte-papier. Au fond, plutôt agréable de prendre l'air. Se rechausser et réarpenter les sentiers humides. C'est parti...

Rien de rien ne se profile. Ni personne. Mais c'est quoi cet endroit ? Repousser une branche de devant son passage, et entendre une légére déchirure de tissu:

Ah non ma chemise, bon sang! Non non....

Et une manche à moitié en moins. Se débattre de la branche épineuse, s'énerver et pester au point de déraper en arrière dans une petite descente:

Pas pour moi les escapades....

Se tenir sur une main en arrière pour êviter que le pantalon ne se salisse, et que son corps ne s'affaisse dans l'herbe, la terre et les feuilles humides. Pousser d'un effort de son bras, se rattraper à un tronc à côté, se relever. Fermer les yeux quelques secondes:

Ca va être un plan foireux, je le sens vu comment ça commence!

Elyséa Mar 25 Sep - 15:58

Ely marchait tranquillement, dans les nuages, en direction du coin que tout le monde emprunte obligatoirement pour rejoindre le feu...Toute à ses pensée, elle entendis quelqu'un pester, et des bruits de branches, et en s'approchant, une voix d'homme prononcer une phrase encore incompréhensible à cette distance.

Arrivant discrètement, elle haussa un sourcils en voyant l'homme les yeux fermés, debout, chemise déchirée.

Elle retint un rire et coupa le silence :

Bonjour... Euh...vous êtes malade ou bien barge? à rester ainsi debout les yeux fermés...

Souriant en coin, la Rose se rapprocha de cet homme plutôt pas mal.

Demeter Lun 18 Fév - 15:12

Bonjour... Euh...vous êtes malade ou bien barge? à rester ainsi debout les yeux fermés...

Se retourner et ouvrir les yeux pour faire face à ....Qui...Ou quoi plutôt. C'est à lui que les mots malade ou barge sont adressés ? Tu vois la paille dans l'œil de ton voisin et tu en oublies la poutre que tu as dans le tien. Lui, la délicatesse de ne pas rétorquer vis à vis de la couleur des cheveux de l'inconnue. Zut. Il peste un peu, hausse les épaules:

Vous pouvez parler avec votre chevelure rose, un bal masqué dans les parages...

Il tente tant bien que mal de se donner une once de respectabilité. Il tire sur sa chemise pour cacher la partie de sa peau exposée à la vue de tout le monde.

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